Jour 6 Torino-Verona

Km beaucoup beaucoup mais 40 en vélo et le reste en train pour le plus grand bonheur de Splaù !


Ce matin c'est un réveil mouillé auquel nous avons droit, après les pluies d'hier, tout est humide et du coup nos affaires aussi alors on crée le velo-tancarville, la classe ! On s'en va tranquillou bilou sur une piste cyclable trop mignonne qui longe le Po (et qu'on avait loupé la veille...) l'avantage c'est qu'elle est mignonne, bien longue 20aine de km, dans la verdure et à l'ombre, bon l'inconvénient c'est qu'elle est un peu en goudron-piste-pavés-gravillons. Après ça on retrouve la route provinciale pour aller jusqu'à Chivasso choper un train pour Vérone. Et c'est là que ça se complique... Note pour plus tard, ne pas arriver dans un pays sans en connaître les rudiments, ça créer de gros quiproquos ! Bon au bout d'un moment on pense arriver à comprendre le monsieur du guichet, on prend nos billets et c'est parti pour une revision du loup, de la chèvre et du chou grandeur nature ! La problématique étant la suivante : si je ne peux laisser ni Splau, ni les vélos tous seuls, sachant que pour aller au quai il faut prendre un ascenseur dans lequel une remorque et un vélo ne passe pas et que Splau a décidé de detester les Gares au point de se barrer, comment vais-je prendre mon train ? Vous avez 10 min ! Bon on sait pas par quel miracle on s'en sort, non sans chutes et engueulades ça va sans dire ! Mais au moins on a rondement rentabilisé notre temps en apprenant par cœur la chanson de la fille du métro (yeah !)! On arrive à Vérone, puis dans un camping de ouf qui domine toute la ville, il fait déjà nuit mais la ville à l'air trop chouette, tellement que demain on laisse les vélos (youpiii !) pour aller visiter à pieds ! Nos fesses nous remercient !